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jeudi 2 février 2012

Gros plan sur l'IMD


 L'Institut Médias & Développement(IMD) est une association Loi 1901 qui regroupe des professionnels des médias (journalistes, animateurs, cadreurs, photojournalistes, réalisateurs, graphistes, etc.) et des acteurs de développement. Créé en 2006, il a officiellement été enregistré sous le numéro 2008/0218 DEP-ATL-LITT/SAG-Assoc. Du 26 mai 2008  Il a son siège social à Fidjrossè Cotonou (Bénin).
Les objectifs :
·         Favoriser l'éclosion d'une presse de qualité en Afrique et au Bénin ;
·      Contribuer à la formation, au perfectionnement et à la spécialisation des professionnels des médias ;
·         Contribuer à la formation des animateurs de la vie politique et sociale ;
·         Œuvrer à la valorisation de l'image de l'Afrique à travers les médias ;
·         Œuvrer à la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance en Afrique ;
·         Promouvoir les échanges culturels, la communication et le partenariat entre les professionnels des médias africains d'une part et des autres continents d'autre part ;
·         Faciliter la réflexion en commun des professionnels des médias et des acteurs de développement sur l'Afrique et son devenir ;
·         Organiser des colloques sur les questions de développement ;
·         Publier ou éditer des ouvrages
·         Distinguer par des prix des artisans de paix, de démocratie et des droits humains et autres modèles de l’Afrique ainsi que les meilleures productions de la presse écrite, de l’audiovisuelle

Info line : Tél. +229 21 04 45 56    //     E mail : imd_be@yahoo.fr

Ramata Soré met à nue les préjugés des médias occidentaux sur l'Afrique


 Ramata Soré, journaliste burkinabè engagée de renommée internationale, vient de réaliser un documentaire sur les préjugés des médias occidentaux sur l’Afrique. En s’inspirant de l’édition 2010 de la coupe du monde en Afrique du Sud.
C’est un secret de polichinelle, en son temps, le scepticisme des Occidentaux sur la capacité réelle de l’Afrique du Sud à organiser dans les règles de l’art et à bonne date en 2010, la coupe du monde de football, avait alimenté la polémique. Mais in fine, au soir de la compétition, Joseph Blatter, président de la FIFA, remettra les pendules à l’heure en reconnaissant le franc succès de la manifestation. Ce qui valu au pays de Nelson Mandela satisfecit et encouragements… Et pour cause !
Le documentaire «La Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud : Médias occidentaux et regards racistes sur l’Afrique» est en fait une récupération intelligente des stéréotypes et clichés véhiculés et divulgués par les médias occidentaux sur le continent noir. Dans ce documentaire, Ramata Soré décrypte les mots et les phrases que ces médias utilisent pour dépeindre l’homme noir. Loin de rester dans la position d’une victime, notre consœur nous invite à travers son film à la réflexion. Une réflexion qui se veut constructive, positive, voire engagée.
Dans "Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud : Médias occidentaux et regards racistes sur l’Afrique", Ramata Soré, journaliste burkinabè engagée, lauréate de plusieurs prix prestigieux fait une récupération intelligente des stéréotypes et clichés véhiculés par les médias occidentaux sur le Noir. En construisant la trame de son film autour d’anciens articles publiés par des journaux américains comme le New York Times, le Wall Street Journal… et d’articles récents publiés par des médias britanniques pour qualifier l’homme noir et sa capacité à appréhender son destin.
En somme, ce film livre l’information selon laquelle, il est du devoir des Africains de combattre le racisme occidental et l’aliénation culturelle de l’Afrique. Aussi, sans préjugés, sans tabous, la journaliste burkinabè revisite des concepts récurrents liés à l’esclavage et au colonialisme pour montrer en définitive que les professionnels des médias africains, doivent œuvrer à donner une meilleure image de l’Afrique. En évitant de prendre le raccourci de l’afro pessimisme, mieux, des théories négationnistes battues en brèche depuis des lustres.
Enracinement et consolidation de la liberté de presse et d’opinion
Sous les auspices de l’Institut Médias et Développement (IMD), Ramata a effectué récemment une tournée de projection suivie de débats sur ce documentaire tournée sur fonds propres, au Bénin, au Togo et dans la sous région pour recueillir la réaction des professionnels des médias et des cinéphiles. Une initiative hautement appréciée par les professionnels des médias qui ont reconnu l’originalité et la qualité du travail abattu.
Créé en 2006 et officiellement enregistré le 26 mai 2008, l’Institut Médias et Développement (IMD) dont les objectifs visent entre autres à favoriser l’éclosion d’une presse de qualité au Bénin et en Afrique ; contribuer à la formation, au perfectionnement et à la spécialisation des professionnels des médias ; œuvrer à la valorisation de l’image du Bénin et de l’Afrique à travers les médias ; encourager les échanges culturels, la communication et le partenariat entre les professionnels des médias africains et d’ailleurs…s’est félicitée de cette heureuse initiative pour l’enracinement et la consolidation de la liberté de presse et d’opinion, à travers la tournée de débats et d’échange d’expériences de Ramata Soré.
Une consœur qui manifestement, a une carte de visite chargée. Et pour cause ! Après une maîtrise en Sciences et techniques de l’information et de la communication à l’université de Ouagadougou au Burkina, en 2001, Ramata Soré fit son entrée en journalisme. D’abord comme stagiaire, pigiste, avant de devenir journaliste à plein temps au bimensuel événement, où elle se fera vite remarquer par une production de qualité, riche et diversifiée, soucieuse des aspirations profondes du peuple. Journaliste engagée au parcours élogieux, en une décennie de présence dans une profession où les femmes se comptent sur le bout des doigts de la main, elle n’en finit pas de décrocher trophées d’excellence et prix prestigieux. Établissant une réputation qui dépasse largement les limites des frontières de son Burkina natal.
Issue du département Communication et Journalisme de l'Université de Ouagadougou, en dehors de la Maîtrise en Sciences et techniques de l'information et de la communication, elle est également nantie  d’un diplôme en Communication multimédia,  d’un DESS en Environnement et développement durable. Depuis 3 ans elle poursuit des études de troisième cycle aux États-Unis.