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vendredi 15 octobre 2010

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ECHOS DU SOMMET MONDIAL SUR LES TIC

Selon les estimations de l'UIT, deux milliards de personnes seront en ligne fin 2010 -
Plus de 90% de la population mondiale a accès à des réseaux mobiles et 143 pays offrent des services 3G

Genève, le 19 octobre 2010 - Les dernières statistiques élaborées par l'UIT, publiées aujourd'hui dans le rapport The World in 2010: ICT facts and figures, montrent que le nombre d'internautes dans le monde a doublé au cours des cinq dernières années et franchira la barre des deux milliards en 2010. Le nombre de personnes ayant accès à l'Internet à domicile est passé de 1,4 milliard en 2009 à près de 1,6 milliard en 2010. Ces nouvelles données ont été publiées à la veille de la Journée mondiale de la statistique, qui sera célébrée partout dans le monde le 20 octobre 2010.

Sur les 226 millions de nouveaux internautes arrivés sur la toile en 2010, 162 millions seront des habitants de pays en développement, pays où le nombre d'utilisateurs croît très rapidement. D'ici la fin de l'année, 71% de la population sera en ligne dans les pays développés, contre 21% de la population dans les pays en développement. En outre, 65% des habitants bénéficient d'un accès Internet à domicile dans les pays développés, contre seulement 13,5% dans les pays en développement, où l'accès Internet dans les écoles, sur les lieux de travail et dans les lieux publics est d'autant plus crucial. Les différences entre les régions sont importantes: 65% des Européens sont en ligne, contre seulement 9,6% des Africains.

Etant donné la multiplication rapide des contenus et des applications Internet nécessitant une largeur de bande importante, la demande de connexions large bande à haut débit augmente sans cesse.


Pour le texte intégral, voir:
  http://www.itu.int/net/pressoffice/press_releases/2010/39-fr.aspx

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A PROPOS DE LA PRESIDENTIELLE DE 2011 AU BENIN

Un candidat unique de l’opposition pour 2011 ?

A mesure que l’échéance présidentielle de 2011 approche, l’opposition tente de regrouper ses forces pour la conquête du pouvoir. Pourvu que l’unité d’action affichée dure. Quand on sait que de futiles et petites querelles ont toujours eu raison de ce genre de bonnes intentions politiques dans un pays où la politique et la roublardise politique sont devenus des sports nationaux.

Par Serge Félix NPIENIKOUA

La classe sociopolitique au Bénin est aujourd’hui manifestement divisée en trois grands camps. A savoir les partis politiques traditionnels rassemblés dans ce qu’il est convenu d’appeler les G et F ou F et G, c’est selon. Entendez par là Force clé (FC) de Lazare Sèhouéto et le groupe des quatre (G4) qui comprend les plus grands partis politiques du Bénin, en l’occurrence le Parti du renouveau démocratique (Prd) de Me Adrien Houngbédji, le Parti social démocrate (Psd) de Bruno Amoussou, la Renaissance du Bénin (Rb) de l’ex-président Nicéphore Soglo et son épouse et le Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep) de l’homme d’affaires Séfou Fabgohoun. Ensuite, il faut enfin ajouter le groupe des treize (G13) qui regroupe lui, une dizaine de petits partis ayant chacun des députés à l’Assemblée nationale. A ces deux camps, il faut ajouter enfin la mouvance présidentielle tantôt Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), tantôt Union de la majorité présidentielle plurielle (Umpp).
Dans le moutonnement houleux de la présidentielle de 2011, les grands partis traditionnels qui ont essuyé une défaite inoubliable face à Boni Yayi à l’élection présidentielle de mars 2006 n’ont sans doute pas fini de digérer à ce jour leur débâcle. Et ils tiennent à prendre leur revanche face à un Boni Yayi qui en quelques années de pouvoir seulement a déçu plus d’un.
A y regarder de près, avec l’initiative des G et F de présenter un candidat unique pour la prochaine échéance présidentielle, l’alternance est bel et bien possible en 2011. Surtout lorsqu’on connaît bien la sociologie politique du Bénin. Mais l’unité d’action affichée par ces partis traditionnels ne doit pas être entamée par quelque division ou tentative d’où qu’elle provienne avant la date fatidique. Autrement, ils feraient ainsi le lit à un second mandat à l’actuel locataire du Palais de la Marina dont les partisans sont en précampagne déjà par anticipation.
En effet, d’un point de vue de la sociologie politique, les Béninois continuent à voter à l’heure actuelle par « grands électeurs » interposés et ces « grands électeurs » sont les grands leaders, toutes catégories confondues, des grandes régions que forment les six anciens départements du pays. Et dans un scrutin à deux tours aucun candidat, fut-il d’un mouvement d’envergure nationale, ne saura rafler les voix d’une région tant qu’un fils du terroir est candidat dès le premier tour. Même si des candidats potentiels de la région se désistent en sa faveur.
La bataille de la présidentielle de 2011 entre les prétendants au fauteuil de Boni Yayi va sans doute se jouer dans chacun des six anciens départements du Bénin que sont l’Atacora-Donga (région d’origine du général Mathieu Kérékou, Colonel Maurice Kouandété, Colonel Alphonse Alley, Tahirou Congacou), le Borgou-Alibori (région d’origine de Hubert Maga), le Zou-Collines (région d’origine de Justin Ahomadégbé, général Christophe Soglo, Emile- Derlin Zinsou), le Mono-Couffo (région d’origine de Bruno Amoussou), l’Atlantique-Littoral (région d’origine du général Paul Emile de Souza) et de l’Ouémé-Plateau (région d’origine de Sourou Migan Apithy) pour ne citer que ces illustres personnalités politiques. Si candidature unique il doit y avoir, c’est bien dans ce cadre-là que cela doit fonctionner pour donner des résultats probants.
A moins de considérations inavouées, le candidat unique naturel des G et F reste tout trouvé, à l’analyse des performances des différents partis aux différentes élections qui ont lieu dans le pays depuis quelques années, est Me Adrien Houngbédji. Si l’opposition veut réellement accéder au pouvoir en 2011, c’est autour de sa candidature qu’il faut former une véritable union sacrée et un programme de gouvernement commun. Et commencer déjà à convaincre les Béninois qui restent encore sceptiques quant à la capacité des partis traditionnels à transcender leurs petites querelles intestines et à rester unis pour la victoire.
Certes, si le président Boni Yayi réussit à rassembler  tout le G13 autour de lui, il pourrait faire un tir de barrage dès le premier tour pour enfin livrer son baroud d’honneur au second tour. Mais même dans une tentative de récupération des trublions que sont les députés du G13, la bataille n’est pas gagnée pour le chef de l’Etat béninois. Trop d’entourloupes politiques ont fini par laisser la méfiance et une certaine animosité s’installer entre ce dernier et certains de ses anciens soutiens pour la conquête du perchoir à l’Assemblée nationale. Mais sait-on jamais.
Seule et grande inconnue, la position de l’ex-président Mathieu Kérékou qui, à lui tout seul, représentera jusqu’à sa mort plusieurs partis politiques unis. Laquelle position serait déterminante s’il venait à se décider à soutenir implicitement ou ouvertement un candidat. Faut-il le souligner, ce que le « Vieux Kaméléon » peut réussir seul, c’est ce que la coalition de l’opposition à travers les G et F veut tenter avec une candidature unique. C’est donc un grand défi à relever pour ces partis traditionnels en montrant qu’avec ou sans le général Mathieu Kérékou, l’alternance au pouvoir est possible au Bénin en 2011. A condition de résister aux tentations de la division par tous les moyens. Ce qui sera une première historique sur l’échiquier politique africain.

SALUT A TOUTES, SALUT A TOUS,

En formation sur le rôle des médias dans le processus démocratique au Danida Fellowship Centre danicom.net à Copenhague au Danemark, en compagnie d'une vingtaine de professionnels de l'information et de la communication venant d'horizons divers, je vous salue.
Et vous invite à visiter mon blog et y déposer vos contributions pour promouvoir les médias, le processus démocratique et les valeurs citoyennes en Afrique.

En effet, comme l’observait à juste titre Ablassé Ouédraogo dans sa tribune Leadership et développement en Afrique : la compétence à la bonne place ?, publiée il y a quelque temps dans l’une des éditions de notre confrère Jeune Afrique, « au fur et à mesure des avancées de l’économie mondialisée, le développement et le progrès se généralisent, de manière inéquitable. L’Afrique demeure la région la plus pauvre et la plus marginalisée de la planète ».Certes, les conflits, les maladies, la mal gouvernance et la corruption sont autant de maux à détourner du continent, sempiternellement confiné dans le rôle de pestiféré. Quand bien même à côté du sida, de la corruption et des foyers de tension, existe une autre Afrique. Celle où l’on retrouve également comme sous d’autres cieux, des professionnels avertis, intègres et compétents, qui se battent au jour le jour pour le triomphe de leurs idéaux, la prospérité de leurs affaires, le devenir de ce continent, dans un environnement atypique et difficile. Et pour cause.
A l’heure de la mondialisation où, à bien des égards, l’Afrique reste marginalisée, j'ambitionne de donner une autre image de notre cher et beau continent. En donnant la parole à toutes les personnes de bonne volonté,  africaines ou étrangères sur ce blog. Il n’y a, sans doute, pas meilleure façon de rapprocher l’Afrique du reste du monde, grâce à la magie du net.
A bientôt,